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Gestion des déchets > La valorisation


La valorisation des déchets


LA VALORISATION consiste à diminuer les quantités de déchets par :
  • la valorisation matière (recyclage),
  • la valorisation énergétique




Processus de Valorisation


les opérations de valorisation possibles sont les suivantes (liste non-exhaustive)
  • Utilisation principale comme combustible ou autre moyen de produire de l’énergie.
  • Récupération ou régénération des solvants.
  • Recyclage ou récupération des substances organiques qui ne sont pas utilisées comme solvant (y compris les opérations de compostage et autres transformations biologiques).
  • Recyclage ou récupération des métaux et des composés métalliques.
  • Recyclage ou récupération d’autres matières inorganiques.
  • Régénération des acides ou des bases.
  • Récupération des produits servant à capter des polluants.
  • Récupération des produits provenant des catalyseurs.
  • Régénération et autres réemplois des huiles.
  • Épandage sur le sol au profit de l’agriculture ou de l’écologie incluant les opérations de compostage et autres transformations biologiques.


La valorisation matière : le recyclage


Le recyclage est une manière de réduire l’impact des déchets sur l’environnement dû à l’utilisation des ressources naturelles. La matière d’un déchet est transformée et redevient une matière première pour une autre industrie.

Exemple : Les pneus usés peuvent être revalorisés comme constituant de l’asphalte. On obtient un asphalte “caoutchouté” dont les propriétés physiques (adhérence, résistance, étanchéité…) on été améliorées.

ATTENTION : Le recyclage est une très bonne chose mais n’empêche pas la consommation de biens à outrance. Gare donc à la surconsommation ! C’est différent de la prévention, dont le but est justement de diminuer les quantités globales de déchets à la source en rationalisant les modes de consommation !

Quelques chiffres (Institut Wuppertal)


Le recyclage offre des possibilités importantes de réduction des polluants et d’émission de gaz à effet de serre (CO2, méthane, CFC…) :
  • Recyclage d’une tonne de papier : 900 kg d’équivalent CO2 évités par rapport à la fabrication de la même quantité de papier.
  • Recyclage d’une tonne de plastique PET (polyéthylène téraphtalate) : 1800 kg d’équivalent CO2 évités par rapport à la fabrication de la même quantité de PET.
  • Recyclage d’une tonne d’aluminium : 9100 kg d’équivalent CO2 évités par rapport à la fabrication de la même quantité d’aluminium.


La valorisation énergétique : incinération avec récupération d’énergie


La valorisation énergétique consiste à utiliser l’énergie calorifique contenue dans le déchet en le brûlant. Une étude du bureau Frost & Sullivan estime qu’il faudrait ouvrir en Europe plus d’une centaine d’installations d’incinération avec récupération d’énergie d’ici 2009 pour faire face à l’augmentation du volume de déchets. L’interdiction prochaine de me??re en décharge tout déchet valorisable favorise considérablement l’industrie de la revalorisation thermique et ce malgré l’opposition des riverains quant à l’ouverture de ce type d’installation.

ATTENTION : Ce procédé ne participe pas à la réduction des déchets à la source. Il défavorise les efforts en matière de prévention car il n’encourage :
  • ni la consommation rationnelle de biens, ni le recyclage,
  • ni la consommation rationnelle d’énergie (nous sommes face à une demande d’énergie croissante), ni l’utilisation des énergies renouvelables (soleil, vent… nous sommes face aux impératifs Kyoto en matière de réduction des émissions de CO2).
Cette méthode est inacceptable pour certains types de déchets ménagers ou industriels non dangereux (donc recyclables). C’est différent pour les déchets dangereux. Ces derniers se prêtent mal au recyclage en raison du coût et de la complexité des traitements physico-chimiques qu’ils doivent subir pour ne plus être dangereux. Ils sont ainsi le plus souvent revalorisés thermiquement, c’est à dire utilisés comme source d’énergie (dans les fours) dans d’autres secteurs industriels.

Exemple : Les industries cimetières sont de véritables points de chute pour les déchets dangereux qu’elles revalorisent (co-valorisation) à plusieurs niveaux lors de la production de ciment.