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Gestion urbaine des eaux pluviales > Techniques de contrôle des flux d\'eau et de polluants > Intérêt et historique


Le contrôle des flux d’eau et de polluants produits par les espaces urbanisés n’est pas une préoccupation récente. En France, cette préoccupation s’est concrétisée dès le début des années 80 par la mise en place de techniques dites "alternatives" ou "compensatoires" (Azzout et al, 1994). L’objectif principal était de compenser la capacité d’évacuation des réseaux d’assainissement qui devenait insuffisante du fait du développement urbain en périphérie et générait des inondations dans les zones basses des villes, souvent associées à des quartiers historiques denses et anciens. Aux Etats-Unis ou en Europe du Nord ce sont plutôt des préoccupations environnementales qui ont poussé au développement de "meilleures pratiques de gestion" ("Best Management Practices" ou "BMPs") des eaux pluviales. Dans les deux cas, le paradigme dominant était de retenir l’eau dans des bassins de retenue publics, secs ou en eau, de façon d’une part à piéger une partie de la pollution, majoritairement transportée sous forme particulaire, et d’autre part de réguler les flux d’eau rejetés.



Peu à peu les techniques se sont diversifiées et en particulier les échelles auxquelles elles étaient appliquées se sont réduites dans l’objectif de traiter les problèmes le plus possible à la source. Les actes des conférences Novatech (Brelot et al, 1995 ; 1998 ; 2001 ; 2004 et 2007) permettent bien de suivre cette évolution.