LES CLES DU DIMENSIONNEMENT
Ouvrages en commandePhotovoltaïque autonome
Photovoltaïque raccordé au réseau
Froid et effet de serre
L’atmosphère retient en partie la chaleur que lui apporte le soleil (figure 3.1). Sans cet effet, la température au sol serait en moyenne de -15 °C. Ceci est dû à un certain nombre de gaz présents dans l’atmosphère dits "à effet de serre". Parmi ces gaz, le plus important en quantité est le CO2.
FIGURE 3.1 – Mécanisme de l’effet de serre
Ces gaz sont naturellement peu abondants, mais les activités humaines, et notamment par exemple la combustion de pétrole, charbon et gaz intensifient leurs émissions depuis deux siècles. Selon le troisième rapport d’évaluation du GIEC (Nations Unies) :
- la concentration en gaz carbonique dans l’atmosphère atteint des niveaux jamais enregistrés depuis 420 000 ans
- la vitesse d’évolution de cette concentration est la plus rapide jamais enregistrée depuis 20 000 ans
- un réchauffement global d’ici 2100 compris entre 1,4 °C et 5,8 °C
- des vagues de chaleurs plus longues et plus intenses
- des précipitations de plus en plus intenses et de plus en plus variables
- une élévation du niveau des océans (3 °C de plus devraient mener à une élévation de 5m)
Les réfrigérants HFC sont un effet de serre assez important. Comme pour l’effet vis à vis de la couche d’ozone, un indice a été établi afin de caractériser la participation de la molécule à l’effet de serre : c’est le GWP (Global Warming Potential). Il est calculé pour une durée déterminée ( 20 , 100 ,500 ans...) et par rapport à une molécule de référence (C02, CFC 11..) à laquelle on attribue un GWP égal à 1.