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Sensibilisation aux moisissures dans la population générale



La sensibilisation aux moisissures est mise en évidence par les tests cutanés ou les IgE spécifiques. Mais les extraits de moisissures ne sont pas standardisés, ce qui peut expliquer les variations de fréquence dans les études épidémiologiques. La prévalence exacte de la sensibilisation à Alternaria reste mal connue. Dans une étude américaine portant sur 17.000 sujets, un test cutané positif à Alternaria est trouvé chez 3,6 % des sujets. En Europe, 3% des sujets au Portugal ont un test cutané positif à Alternaria. En France, dans l’étude ISAAC (International Study of Asthma and Allergies in Childhood) II, la fréquence de la sensibilisation à Alternaria est de 2,4%. La sensibilisation chez les adultes à Cladosporium est de 2,4 % dans l’étude Européenne ECRHS. Pour ce qui concerne les moisissures intérieures, on trouve une relation entre le taux de spores d’Aspergillus mesurés dans la poussière de maison de la salle à manger (en général des tapis), et le risque de sensibilisation, en particulier chez les enfants ayant toujours vécu dans le même domicile depuis la naissance. La sensibilisation à Alternaria est un facteur de risque pour :



  • L’existence d’une hyperréactivité bronchique à la métacholine chez l’enfant;
  • L’apparition d’un asthme : les personnes sensibilisées à Alternaria ont 3 fois plus de risque d’avoir de l’asthme que la population générale;
  • La persistance de l’asthme;
  • La sévérité, l’hospitalisation, voire la mise en jeu du pronostic vital des asthmatiques sensibilisés.