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Méthodes d'identification des espèces de moisissures



L’identification des espèces de moisissures est plutôt affaire de spécialistes. Les méthodes actuellement disponibles sont les suivantes :



  • La morphologie : aspect visuel du développement in situ et en culture, observation au microscope du mode de formation des spores (appelées conidies chez les Deuteromycota), de leur type de groupement (en chaînes, en têtes…), de leur forme, de leur couleur.
  • L’observation microscopique est effectuée sur des prélèvements directs (morceaux de ruban adhésif) ou sur des cultures de souches isolées.
  • La production de métabolites.
  • La caractérisation moléculaire est en cours de développement.


Représentation schématique des principaux modes de groupement des cellules conidiogènes
Représentation schématique des principaux modes de groupement des cellules conidiogènes
a: conidiophores simples, b: acervule, c: pycnides Mode de formation des conidies. d : conidie solitaire, e : formation synchrone, f : conidies en chaînes, g : en tête, h : en chaîne acropète, la plus jeune étant au sommet, i : en chaîne basipète, la plus jeune étant à la base, j : formation sympodiale.


La paroi des spores est variable selon les espèces. Elle peut être humide ou sèche, lisse ou ornementée, colorée ou hyaline. D’une façon générale les espèces à spores dont la paroi est humide, collante, sont de ce fait agglutinées en boules (têtes), et peu représentées dans les prélèvements d’air. On les trouve plutôt sur les surfaces où elles adhèrent, tandis que les spores à paroi sèche, facilement transportées par l’air seront mises en évidence dans les analyses aérobiologiques. D’où la nécessité d’utiliser simultanément plusieurs méthodes de prélèvement pour avoir une vue exhaustive de la population fongique dans un habitat donné.