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Contaminations fongiques en milieux intérieurs > Diagnostic, prévention et traitement > Introduction



Un logement insalubre est un logement malsain et donc peut altérer la santé de ses occupants.
La loi Solidarité, Renouvellement Urbain (SRU) a, en particulier, modifié et précisé certains articles du Code civil en introduisant la notion de logement décent, lorsqu’il s’agit d’une habitation principale (article 1719 du Code civil). Ce logement décent, outre qu’il comporte un certain nombre d’éléments d’équipement, ne doit pas laisser “ apparaître de risques manifestes pouvant atteindre à la sécurité physique ou la santé…”. La loi SRU fait donc entrer l’insalubrité dans la loi sans pour autant la définir précisément. D'une façon générale, ce sont des critères techniques qui entrent dans l'identification et la cotation de l'insalubrité : mauvaise ventilation, éclairage insuffisant, car on sait qu'ils ont des répercussions sur la santé.
Les moisissures ne sont pas notées explicitement comme critères d’insalubrité, sans doute parce qu’elles sont la conséquence de désordres techniques chroniques ou accidentels. Il faut également admettre que l’évaluation de l’insalubrité engendrée par le développement intempestif de moisissures repose essentiellement sur des critères sensoriels - donc considérés comme subjectifs - et non sur des critères mesurables d’une façon objective.



Il est donc important de considérer les facteurs permettant de trouver des critères objectifs pour déterminer le degré d’insalubrité provoqué par le développement de moisissures dans les ambiances intérieures. Dans un deuxième temps, les moyens de prévention et de traitement des contaminations mycéliennes seront abordés.