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Techniques analytiques d'échantillonnage et d'analyse des moisissures de l'habitat > Comptage microscopique



Microscopie photonique


Des filtres ou lames peuvent être observés au microscope photonique. Cette méthode couplée éventuellement à un système d’analyse d’images permet, en principe, de dénombrer les spores totales (viables et non viables). Toutefois, une mauvaise répartition des spores sur le filtre peut induire des erreurs de comptage et nécessite l'observation de nombreux champs. Le pouvoir de différenciation de cette technique est faible, les spores d'Aspergillus et de Penicillium ne peuvent, par exemple, pas être distinguées.



Microscopie à épifluorescence


Le principe de ce dispositif repose sur l’excitation par une source de rayons ultraviolets d’un composé (diacétate de fluorescéine ou acridine orange, DAPI) fixé aux microorganismes qui dans ces conditions deviennent fluorescents et donc observables. En pratique, les particules collectées sur des filtres sont mises en suspension, colorées puis re-filtrées. Les filtres ainsi obtenus sont observés au microscope à fluorescence qui permet de distinguer, grâce à leur fluorescence artificielle, les micro-organismes des autres particules, et ainsi de dénombrer les micro-organismes totaux (viables et non viables).

Cette méthode présente l'avantage d'un dénombrement rapide (pas de délai d'incubation nécessaire). En revanche, elle ne permet pas l'identification des espèces recueillies. Par ailleurs, certaines spores fongiques résistent au marquage. Des erreurs de comptage dues à des amas importants de micro-organismes ont également été décrites.

La microscopie électronique à balayage (Scanning Electron Microscopy ou SEM)


La microscopie électronique à balayage utilise un faisceau d'électrons et permet un grossissement allant de 50 à 300 000, ce qui permet de distinguer des structures inférieures à 0,2 µm. Les images apparaissent en trois dimensions et permettent de visualiser les micro-organismes et leur structure. Cette méthode est utilisée pour l’étude des spores fongiques et d'actinomycètes prélevés par filtration.

L’identification de certaines espèces est possible par la visualisation de détails morphologiques, mais des spores d'espèces différentes peuvent avoir le même aspect. Une identification de toutes les espèces présentes nécessite donc l’association d’une méthode par culture. Pour l'instant cette technique reste peu utilisée car malgré sa fiabilité, elle nécessite un équipement coûteux et un personnel très spécialisé pour interpréter les images.